OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Penser le futur du web http://owni.fr/2011/10/25/futur-web-moteur-recherche-donnees-reseau/ http://owni.fr/2011/10/25/futur-web-moteur-recherche-donnees-reseau/#comments Tue, 25 Oct 2011 16:41:02 +0000 Olivier Ertzscheid http://owni.fr/?p=84609

Qu’y aura-t-il demain sous nos moteurs ? Moteurs de recherche et réseaux sociaux occupent une place chaque jour plus prépondérante dans nos accès à l’information et à la connaissance. Ils suscitent également de vives interrogations, notamment dans leur capacité à rendre indexables des informations relevant indistinctement des sphères publiques, privées et intimes des contenus disponibles en ligne.

Enfin, inaugurés par le “like” de Facebook, les systèmes de recommandation se multiplient, venant concurrencer ou remplacer l’établissement de liens hypertextes et suscitant de nouveaux usages, de nouvelles métriques. Par ailleurs, la famille documentaire s’est agrandie : les encyclopédies sont devenus collaboratives, d’immenses silos documentaires sont apparus (YouTube, Flickr, etc.), les profils humains sont devenus des objets de “collection”.

Ce qui a réellement changé : capter l’attention

Question d’économies. Dans le contexte d’une abondance de contenus informationnels, prévaut une économie de l’attention hypothéquée par la capacité à mettre en place une économie de la confiance (Trust economy) avec la foule comme support (crowdsourcing), la modélisation de la confiance comme vecteur, et de nouvelles ingénieries relationnelles comme technologie.

La force des métadonnées. Pour les moteurs mais aussi pour les réseaux sociaux, toutes les données sont ou peuvent devenir des métadonnées, qui dessinent des comportements (pas uniquement documentaires) en même temps qu’elles permettent de caractériser la motivation de ces mêmes comportements. Chaque clic, chaque requête, chaque comportement connecté fait fonction de métadonnée dans une sorte de panoptique global.

Le web invisible ne l’est plus vraiment. Le défi technologique, après avoir été celui de la masse des documents indexés, devient celui de la restitution en temps quasi-réel du rythme de publication propre au web (“world live web”). Pour accomplir ce miracle, il faut aux outils de captation de notre attention que sont les moteurs et les réseaux sociaux, une architecture qui entretiennent à dessein la confusion entre les sphères de publication publiques, intimes et privées.

Rendre compte de la dissémination et du mouvement

La naissance de l’industrie de la recommandation et des moteurs prescripteurs. La recommandation existe de toute éternité numérique, mais elle est désormais entrée dans son ère industrielle. Moteurs et réseaux sociaux fonctionnent comme autant de prescripteurs, soit en valorisant la capacité de prescription affinitaire des “proches”, des “amis” ou des “collaborateurs” de l’internaute (boutons “like” et “+1″), soit en mettant en avant les comportements les plus récurrents de l’ensemble de leurs utilisateurs.

De nouvelles indexations. Après l’indexation des mots-clés, des liens hypertextes, des images, de la vidéo, des profils, il faut maintenant apprendre à indexer, à mettre en mémoire, la manière dont circule l’information, être capable de rendre compte de cette dynamique virale, capable de prendre en compte la dissémination, l’écho, l’effet de buzz que produisent les innombrables “boutons poussoir” présents sur chaque contenu informationnel pour lui assurer une dissémination optimale.

Navigation virale ou promenade carcérale ? L’approche fermée, propriétaire, compartimentée, concurrentielle, épuisable de l’économie du lien hypertexte que proposent les systèmes de recommandation, ne peut mener qu’à des systèmes de nature concentrationnaire. Des écosystèmes de l’enfermement consenti, en parfaite contradiction avec la vision fondatrice de Vannevar Bush selon laquelle la parcours, le chemin (“trail”) importe au moins autant que le lien. Les ingénieries relationnelles des systèmes de recommandation – de celui d’Amazon au Like de Facebook – ressemblent davantage à une promenade carcérale qu’à une navigation affranchie parce qu’elles amplifient jusqu’à la démesure la mise en avant de certains contenus au détriment de la mise au jour d’une forme de diversité.

Brassage des données dans un “jardin fermé”

Un nouveau brassage. La recherche universelle, désignant la capacité pour l’utilisateur de chercher simultanément dans les différents index (et les différentes bases de données) proposés par les moteurs de recherche, ouvre un immense champ de possibles pour la mise en œuvre d’algorithmes capables de prendre en charge les paramètres excessivement complexes de la personnalisation, de la gestion des historiques de recherche, de l’aspect relationnel ou affinitaire qui relie un nombre de plus en plus grand d’items, ou encore du brassage de ces gigantesques silos de donnés. Un brassage totalement inédit à cette échelle.

Le mirage des nuages. De rachats successifs en monopoles établis, l’extrême mouvement de concentration qui touche la médiasphère internautique fait débat. D’un immense écosystème ouvert, le web mute aujourd’hui en une succession de ce que Tim Berners Lee nomme des “walled gardens”, des “jardins fermés”, reposant sur des données propriétaires et aliénant leurs usagers en leur interdisant toute forme de partage vers l’extérieur. L’enjeu n’est alors plus simplement celui de l’ouverture des données, mais celui de la mise en place d’un méta-contrôle, un contrôle accru par la migration de l’essentiel de nos données sur les serveurs des sociétés hôtes, grâce à la banalisation du cloud computing : l’essentiel du matériau documentaire qui définit notre rapport à l’information et à la connaissance étant en passe de se retrouver entre les mains de quelques sociétés marchandes

Et tout ça pour quoi ? Il s’agit de porter à visibilité égale des contenus jusqu’ici sous-utilisés ou sous-exploités, pour augmenter leur potentiel marchand en dopant de la sorte le rendement des liens publicitaires afférents. Un objectif qui ne peut être atteint sans la participation massive des internautes.

La marchandisation de toute unité documentaire recensée

Le web personnel. La pertinence et la hiérarchisation d’un ensemble de contenus hétérogènes n’a de sens qu’au regard des intérêts exprimés par chacun dans le cadre de ses recherches précédentes. La condition sine qua non de la réussite d’une telle opération est le passage au premier plan de la gestion de l’historique des recherches individuelles.

Algorithmie ambiante. A la manière de l’informatique “ambiante” qui a vocation à se diluer dans l’environnement au travers d’interfaces prenant la forme d’objets quotidiens, se dessinent les contours d’une algorithmie également ambiante, c’est à dire mettant sous la coupe de la puissance calculatoire des moteurs, la moindre de nos interactions en ligne.

Marchands de documents. Derrière cette algorithmie ambiante on trouve la volonté déterminée d’optimiser encore davantage la marchandisation de toute unité documentaire recensée, quelle que soit sa sphère d’appartenance d’origine (publique, prive, intime), sa nature médiatique propre (image, son, vidéo, page web, chapitre de livre, etc…), sa granularité (un extrait de livre, un billet de blog, un extrait de vidéo …) et son taux de partage sur le réseau (usage personnel uniquement, usage partagé entre « proches », usage partagé avec l’ensemble des autres utilisateurs du service).

Une base de données des intentions

La recherche prédictive. Les grands acteurs du web disposent aujourd’hui d’une gigantesque “base de donnée des intentions” (concept forgé par John Battelle), construite à l’aide de nos comportements d’achats, de l’historique de nos requêtes, de nos déplacements (géolocalisation), de nos statuts (ce que nous faisons, nos centres d’intérêt), de nos “amis” (qui nous fréquentons). Une base de donnée des intentions qui va augmenter la “prédictibilité” des recherches. Et donc augmenter également leur valeur transactionnelle, leur valeur marchande.

Recherche de proximité et moteurs de voisinage. A l’aide de moteurs comme Intelius.com ou Everyblock.com, il est possible de tout savoir de son voisin numérique, depuis son numéro de sécurité sociale jusqu’à la composition ethnique du quartier dans lequel il vit, en passant par le montant du bien immobilier qu’il possède ou l’historique de ses mariages et de ses divorces. Toutes ces informations sont – aux États-Unis en tout cas – disponibles gratuitement et légalement. Ne reste plus qu’à les agréger et à faire payer l’accès à ces recoupements numériques d’un nouveau genre. Surveillance et sous-veillance s’affirment comme les fondamentaux de cette nouvelle tendance du “neighboring search.

Pourquoi chercher encore ? Le nouvel horizon de la recherche d’information pose trois questions très étroitement liées. Demain. Chercherons-nous pour retrouver ce que nous ou nos “amis” connaissent déjà, permettant ainsi aux acteurs du secteur de vendre encore plus de “temps de cerveau disponible” ? Chercherons-nous simplement pour acheter, pour consommer et pour affiner le modèle de la base de donnée des intentions ? Ou pourrons-nous encore chercher pour dmoteuécouvrir ce que nous ne savons pas (au risque de l’erreur, de l’inutile, du futile) ?

Les risques d’une macro-documentation du monde

Le web était un village global. Son seul cadastre était celui des liens hypertexte. Aujourd’hui, les systèmes de recommandation risquent de transformer le village global en quelques immeubles aux incessantes querelles de voisinage.

Un web hypermnésique et des moteurs omniscients. Aujourd’hui le processus d’externalisation de nos mémoires documentaires entamé dans les années 1980 avec l’explosion des mémoires optiques de stockage est totalement servicialisé et industrialisé. L’étape suivante pourrait ressembler à l’hypermnésie. Celle dont souffre Funès dans la nouvelle de Borges. Mais cette hypermnésie est aujourd’hui calculatoire, algorithmique, ambiante. Elle est massivement distribuée, ce qui lui confère cette impression de dilution, de non-dangerosité. Mais quelques acteurs disposent des moyens de l’activer et de tout rassembler. Pour l’instant ce n’est que pour nous vendre de la publicité, du temps de cerveau disponible. Mais que deviendrait cette arme hypermnésique entre les mains d’états ? Nous avons tendance à oublier l’importance de se souvenir puisqu’il est devenu possible de tout se remémorer.

Des enjeux de politique … documentaire. La deuxième question c’est celle de l’écosystème informationnel que nous souhaitons pour demain. Ne rien dire aujourd’hui, c’est consentir. Il est aujourd’hui absolument nécessaire d’ouvrir un débat autour de l’écosystème non plus simplement documentaire mais politique que les moteurs représentent, il est vital de s’interroger sur la manière dont cet écosystème documentaire conditionne notre biotope politique et social … Or toutes ces questions sont par essence documentaires, ce sont les questions que posent une macro-documentation du monde. Voilà pourquoi le rôle des professionnels de l’information est et sera absolument déterminant.


Billet initialement publié sur affordance.info, sous le titre “Qu’y aura-t-il demain sous nos moteurs ?”. Article de commande pour la revue Documentaliste, sciences de l’information, publié ici dans sa version longue. Article également déposé sur ArchiveSic.

Ertzscheid Olivier, “Méthodes, techniques et outils. Qu’y aura-t-il demain sous nos moteurs ?” in Documentaliste, sciences de l’information. Vol. 48, n°3, Octobre 2011, pp. 10-11. En ligne

Olivier Ertzscheid est également auteur d’un récent ouvrage sur l’identité numérique et l’e-reputation

Illustrations CC FlickR eirikref (cc-by), hawksanddoves.

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Folksotopies : la mémoire des lieux http://owni.fr/2010/12/19/folksotopies-la-memoire-des-lieux/ http://owni.fr/2010/12/19/folksotopies-la-memoire-des-lieux/#comments Sun, 19 Dec 2010 14:00:30 +0000 Philippe Gargov http://owni.fr/?p=38976

Do places have memories and how shall we treat and question them?

En français : « Si les lieux ont des souvenirs, comment les traiter, les questionner ? » En une simple phrase, The Pop-Up City explicitait l’une des problématiques majeures de la ville numérique : « l’éditorialisation » de l’espace urbain grâce aux services de marquage géolocalisés.

Chaque seconde qui passe densifie en effet un peu plus les données numériques rattachées à un lieu. Ici, un mobinaute fait connaître son bar préféré en s’y checkant via Foursquare ou facebook Places. Là, un autre poste sur Flickr ou Twittpic une photo géolocalisée, qu’il commente en quelques lignes. Etc, vous avez compris l’idée : « Like / Comment / Share » : issues des réseaux sociaux, ces pratiques débordent de la Toile pour investir la ville, portées par  l’ambition séculaire des citadins à marquer l’espace de leur empreinte.

Le phénomène n’est pas nouveau. On pourrait remonter aux premiers « tags de ville », repérés par Chronos il y a déjà des années ; mais il s’agissait là d’usages micros, réservés à une minorité technophile (les fameux early adopters). Il prend une ampleur différente lorsque l’on bascule dans l’ère de « l’homme-cyborg » : massification des terminaux et avec elle, démocratisation des usages .

Les services se multiplient et surtout se diversifient ; autant de méta-données qualitatives (commentaires, humeurs, etc.) ou quantitatives (check-ins) qui viennent densifier la « mémoire » des lieux et donc leur substance. Comme l’explique le toujours-génial Thomas Jamet sur Influencia:

En explorant, en répertoriant tous les endroits existants, en les «inventant» (au sens où l’on «invente» un trésor, où on le découvre), ces explorateurs urbains «dé-couvrent», «dé-mystifient», «dé-masquent» et révèlent des lieux, parfois cachés, aux yeux de tous. Ils font passer des pans entiers de la ville de Nature à Culture. Il y a quelque chose d’encyclopédique dans Foursquare et consorts. [...] Il semble que les lieux se découvrent une vie autonome grâce à la «socialisation» et à l’interactivité [via les services de checking, Foursquare et facebook Places]. C’est comme si la ville et le territoire prenaient vie sous nos yeux. Il suffit de voir la carte de facebook Places pour s’apercevoir que la ville s’illumine, que le territoire entier devient un peu plus vivant à chaque fois qu’un utilisateur «check-in», s’inscrit, ou découvre un lieu.

De la folksonomie aux folksotopies

Les perspectives qui s’ouvrent derrière ces lignes sont évidemment nombreuses ; encore faut-il savoir comment les appréhender. Petit retour dans le passé : il y a un peu plus d’un an, je proposais un néologisme de mon cru pour qualifier et donc aborder ces nouvelles pratiques, dans un billet Chronos qui reste l’un de mes meilleurs souvenirs (hihi) : De la folksonomie aux folksotopies, éditer la ville. Comme son titre l’indique, je m’appuyais sur un principe hérité du web 2.0, la « folksonomie » (indexation collaborative par système de tags), pour formuler ma proposition :

Un néologisme en appelle un autre : pourquoi pas les « folksotopies » pour désigner ces territoires augmentés par les contributions d’autres urbains ? Un environnement à la fois collectif et individuel ; entièrement « cliquable », la navigation s’y fait entre des hyperlieux, par analogie aux hyperliens du net.

L’objectif de ce néologisme : traduire une réalité émergente (l’éditorialisation des lieux) afin d’en périmétrer les horizons. Je remercie au passage François Verron, spécialiste du sujet, qui s’est réapproprié le terme sur son blog (tandis que je le laissais traîner au fond d’un carton, père indigne que je suis). A ce titre, je vous invite à lire les pistes prospectives qu’il propose dans son billet TagWhat annonce l’hyperlocal comme média stratégique :

Et de concrétiser le réel commenté, réinventé à la sauce de chacun :  une autre manière de le consommer, certes, mais aussi de le jouer et le transformer de manière poétique ou polémique ;-). C’est aussi la porte ouverte à toutes sortes de « pollutions » ou hacking, pour le meilleur et pour le pire.

Ces derniers mots annoncent en filigrane le noeud du problème, déjà évoqué dans le billet Chronos:

La problématique est alors identique à celle [de la folksonomie] : comment s’y retrouver dans cette infosphère en effervescence ?

Ou, selon les termes de The Pop-Up City : comment « traiter » ces multiples représentations, greffées à un lieu par des milliers de mobinautes partageurs ? Dit autrement : comment pouvons-nous « faire parler » ce « brouhaha hyperlocal », témoignage de la « ville bavarde » ?


A l’époque, je voyais dans les applications de visualisation en réalité augmentée une manière efficace de rendre « lisibles » ces contributions. Mon avis a quelque peu changé depuis. D’une part, par scepticisme (cf. La réalité augmentée, un fantasme de vieux cons ?) ; d’autre part, en constatant que ces services ne faisaient que « retarder » le manque de lisibilité des folksotopies, confrontés à la croissance exponentielle des services et donc des contenus. Il faut selon moi aller plus loin et réfléchir à de nouvelles manières de restituer l’hyperlocal sur nos (petits) écrans… et pourquoi pas, hors de nos écrans.

Un mobilier urbain porteur de mémoire

L’une des solutions réside peut-être en effet dans une certaine matérialisation des contributions. The Pop-Up City l’explique en conclusion :

Even though, a virtual system like this does not leave its mark in the city, creating instead a sort of parallel world with no traces outside the iPhone. Shouldn’t we instead pick up chalks and go all out to write our memories?

Je n’irai pas jusqu’à la craie, mais gardons l’idée. On pourrait ainsi imaginer un nouveau type de mobilier urbain dédié aux folksotopies, qui traduirait in situ la teneur qualitative et quantitative des contributions (un jeu de couleurs, de sons ou de lumières ? Quelques pistes créatives : Les lumières révèlent l’invisible). Une manière de restituer aux usagers d’un lieu le « récit » qu’ils en font. Je pense ici à des exemples concrets tels que le BULB, du collectif artistique Pixel 13 :

Le BULB est une structure gonflable autoportée de 10 m de diamètre animée en temps réél depuis l’intérieur par des projections d’images , de la diffusion de son et des jeux d’ombres. Pendant une dizaine de jour, une équipe [pluridisciplinaire] va sillonner le quartier et mettre en place différent moyens de captations d’images du quartier et de paroles d’habitants. Toute cette matière sert ensuite de base à la fabrication du spectacle.

Pendant quelques heures, telle une pierre chargée par la chaleur de la journée passée, le BULB ré-émane images et sons captés dans son environnement immédiat.Le BULB est une transposition dans un contexte de société technologique et médiatique de l’idée du feu primitif, lieu de réunion du corps social, de communion , d’expérience partagée par la communauté.

A défaut d’une structure aussi large, il s’agira d’introduire dans nos rues de nouveaux objets (ou d’en détourner d’anciens : panneaux, abribus, cabines téléphoniques (clin d’oeil à Chronos)… et pourquoi pas toilettes publiques !) qui pourraient donc faire office de « feux de camp » mémoriels. Les horizons sont infinis… Il ne reste plus qu’à creuser nos méninges, et à prêcher la bonne parole auprès des territoires !

Si le sujet vous stimule et que vous vous sentez d’humeur créative, n’hésitez pas à faire part de vos idées / concepts, que je réintégrerais dans ce texte. L’innovation urbaine, c’est comme l’amour : c’est toujours mieux à deux (ou plus) !! :-)

Publié initialement sur le blog Pop-up urbain

Crédits photo en licence CC sur Flickr : Stuck in Customs , zapdelight

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